Flandrien

À la ligne d’arrivée, en haut du Purgatoire,
le Flandrien s’adresse à la presse, sa créatrice:

« Ah ouais, je te le dis Marc,
si on devait comparer notre vie à un cercle parfait,
tracé au compas à pointe et au crayon,
alors, je peux te dire Marc :
les jambes étaient bien,
ma pointe était bien au centre,
et mon crayon était bien taillé.
Mais tu connais ça, hein Marc,
y a aussi des gars,
qui ont un compas à deux pointes,
et des gars,
qui ont un compas à deux crayons.
Et tu sais, Marc,
c’est simple :
celui qui voyage avec les cochons
doit manger le même pâté.
Eh ? »